Pots de Pharmacie - Italie - XVIème siècle. Collection Jules Signol (1824-1903), legs en 1904

Faïence recouverte d'émail stannifère, dite "majolique". En Italie à la Renaissance, les ateliers de faïence connaissent un développement considérable, principalement à Sienne et à Faënza, en raison du succès de la production de pots de pharmacie ou albarelli. Leur ornementation polychrome composée de frises, de grenades éclatées, de décors géométriques, de fleurs dans des médaillons, est parfois complétée par une inscription en lettres gothiques, destinée à identifier le contenu du pot. Ce groupe homogène, d'une remarquable qualité, provient de la collection réunie par Armand Signol, père de Jules, qui comptait des nombreux camées et intailles, généreusement donnée au musée de Tours en 1904.

Esculape et Télésphore. Ier et IIème siècle après Jésus-Christ d'après un original crée au IVème siècle avant Jésus-Chrsit. Marbre. Dépöt du Musée du loiuvre  ( départemen des Antiquités grecques, étrusques et romaines) au Musée des Beaux Arts de Tours

Ce groupe , signalé au XVIIème siècle dans le cabinet du roi du château de Richelieu, représente le dieu de la médecine, Esculape, et la divinité tutélaire de la santé protégeant les convalescents, Télésphore. Ses dimensions, comme celles de Vertumne, sont caractéristiques des petites sculptures décoratives réservées aux appartements royaux du château de Richelieu.