Flacon de pharmacie en verre soufflé à large ouverture supérieure permettant l'introduction facile de plantes. Etiquette collée à l'intérieur très joliment ornée d'encadrements alternés or et rouge. Le nom est inscrit en noir au milieu d'un rectangle beige. Un couvercle en tôle peinte mais fortement rouillé surmonte le flacon sans bouchon intérieur. Ce couvercle était initialement décoré à sa base et dans la partie supérieure d'un filet doré. Le flacon est rempli à moitié de la plante médicinale.

Hauteur totale avec couvercle : 21 cm  Diamètre : 10 cm

Sanicle

Sanicula Europaea

Plante vivace de la famille des Apiacées –Ombellifères- aux feuilles alternes ou en rosette, de forme lobée, découpée. Les fleurs sont en ombelles ; de couleur blanche. Elle fleurit  d’avril à Juillet. Elle est comestible et c’est une plante médicinale.

Les constituants principaux : Saponine, tanin, vitamine C.

Les propriétés thérapeutiques  de la plante sont : antiseptique, astringente, cicatrisante, détersive, hémostatique, stomachique, vulnéraire.

On peut l’utiliser en infusion 30 g à 60 g /litre d’eau ou en décoction et en lotion : 1 cuillerée à soupe par litre d’eau et en application chaude : 30 grammes par litre d’eau.

Indications : Diarrhée, petites hémorragies, maux de gorges, contusions.

En Homéopathie Les Laboratoire BOIRON proposent des granules 5 CH contre les constipations atoniques, la transpiration abondante de la tête et des pieds.

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Flacon de pharmacie en verre soufflé à large ouverture supérieure permettant l'introduction facile de plantes. Etiquette collée à l'intérieur très joliment ornée d'encadrements alternés or et rouge. Le nom est inscrit en noir au milieu d'un rectangle beige. Un couvercle en tôle peinte mais fortement rouillé surmonte le flacon sans bouchon intérieur. Ce couvercle était initialement décoré à sa base et dans la partie supérieure d'un filet doré. Le flacon est encore rempli à moitié de racines de Saponaire

Hauteur totale avec couvercle : 21 cm  Diamètre : 10 cm

Saponaire

Saponaria officinalis

Saponaria officinalis famille des caryophyllées. La racine est vivace et de la grosseur du doigt, Les tiges sont dressées, rameuses, fermes, cylindriques et noueuses : les feuilles opposées sont ovales aigües, entières, et rétrécies à la base : les fleurs sont grandes, roses, pâles, et disposées en une sorte de panicule terminale : le calice est renflé à sa partie moyenne, pubescent, et possède  cinq dents aigües : la corolle est formée de  cinq pétales, offrant sur la face interne des onglets une lame longitudinale, saillante, double, terminée supérieurement par deux petites pointes.

La saponaire croît dans les prairies arides ; elle fleurit en juillet. On emploie la racine et les feuilles de saponaire ; elles contiennent toutes deux de la saponine ; la racine est en outre composée de résine molle. Osborne prétend en outre que recueillie avant la floraison, elle donne une matière cristalline, amère, neutre, fusible ; soluble dans l’eau, l’alcool et l’éther, insoluble dans l’essence de térébenthine ; les feuilles contiennent en outre de la chlorophylle.La saponaire est un stimulant léger ; on lui attribue des propriétés diaphorétiques (qui excitent la sudation) ; on l’emploie particulièrement en tisane contre certaines affections de la peau ; on l’a vantée dans la jaunisse, la goutte, le rhumatisme, la vérole constitutionnelle, et dans les engorgements du foie et des viscères abdominaux. L’infusion de saponaire est le véhicule ordinaire de l’iodure de potassium, administré pour combattre les symptômes tertiaires de la syphilis.

Sont utilisés en thérapeutique : Suc de Saponaire à partir des feuilles de saponaire. Utilisé comme dépuratif . Dose : 100 grammes. Tisane de Saponaire : 10 grammes de feuilles ou de racines dans 1 litre d’eau et infusez. Extrait de saponaire : on le prépare selon le Codex par lixiviation avec la racine de Saponaire. Dose : 1 à 5 grammes. Manuel de Matière Médicale de Thérapeutique et de Pharmacie par A. Bouchardat

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Ce manuel permet d'identifier les poinçons d'étain français et de retrouver leur provenance ainsi que leur fabricant, et l'éventuel propriétaire.

Sur la page de garde de cet ouvrage se trouve le poinçon de Jehan RATIER, natif de Clamecy, reçu maître à Toulouse le 24ème jour d'avril de l'an 1559. C'est le plus vieux poinçon français identifié.

Ce livre a été édité en mars 1968 par Joseph Floch, Maître imprimeur à Mayenne. Il est le 117ème volume de la collection Tardy-Paris.

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Fondés au Moyen-Âge dans ce formidable élan de charité qui apparaît à travers l'Europe, pour se transformer progressivement en une politique publique d'accueil des pauvres et de soins aux malades, les hôtels-Dieu et hôpitaux de Bourgogne constituent aujourd'hui un patrimoine à part entière dans une région où les hospice de beaune et l'hôtel-Dieu de Tonnerre comptent parmi les monuments les plus célèbres.

perpétués dans les hôpitaux généraux de l'époque classique dans les "usines " à guérir du XXème siècle, les idéaux d'assistance et de solidarité ont donné naissance à un patrimoine exceptionnel que cet ouvrage permet de découvrir à travers une trentaine de lieux et des centaines d'illustrations.

Edité par SOMGY Editions d'art

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A défaut d'être des techniciens et des scientifiques, les médecins de jadis ne pouvaient être que des artisans, des praticiens d'un art aux résultats très aléatoires. Ils ne pouvaient le pratiquer que modestement, en se contentant d'avoir de beaux instruments, de beaux outils, par le spectacle desquels nous voulons leur dire ici, par ce livre, toute notre admiration.

Des premières trépanations pratiquées par les hommes de Cromagon ( 12000 ans avant Jésus-Christ) aux grandes inventions du siècle dernier, le docteur Guy Gaboriau nous invite à remonter le temps en nous proposant une histoire de la médecine illustrée par les instruments de la profession. Ces outils, au delà de leur fonction, ont été conçus pour répondre à un souci esthétique et si le profane n'en connait plus l'utilisation, il reste néanmoins en admiration devant tant de raffinement!

C'est un beau voyage auquel nous convie l'auteur qui, s'il est médecin anesthésiste , n'en reste pas moins habité par la culture de sa profession.

Ecrit dans un souci de vulgarisation, cet ouvrage chargé d'espoir, se lit simplement et met en valeur l'éternelle quête des hommes.

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La richesse des collections rassemblées au Conservatoire du Patrimoine Hospitalier de Rennes, la réussite des expositions thématiques et les demandes de nombreux intervenants et visiteurs ont amené les bénévoles de l'association, avec le soutien de l'ARS Bretagne a concevoir le présent ouvrage. Ce document de mémoire, illustré par des références historiques et anecdotiques s'appuie sur les pièces collectées auprès de généreux donateurs de Bretagne et au delà.

Au travers d'objets anciens remarquables ou non, mais ayant contribué fortement à l'histoire de la médecine, le premier chapitre évoque quelques grands fléaux des XIXème et XXème siècles en partie vaincus de nos jours. Le second chapitre rappelle ce que furent les progrès de la médecine, notamment en matière de soins grâce à des avancées techniques ou technologiques qui peuvent sembler parfois insignifiantes mais qui ont facilité grandement des diagnostics et le travail des équipes soignantes. Enfin la dernière partie a été conçue sous forme d'un abécédaire mettant en lumière des objets et leurs créateurs. Car sans chercheurs géniaux, point de progrès.

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