Biberon de malade ou Canard de malade ou tasse à malade. Cet objet en porcelaine blanche est rehaussé de filets d'or. Ceux-ci sont présents autour de l'ouverture principale et également à l'extrémité du bec. Un décor de fleur ou feuillage en relief est présent  sur le devant de l'objet. Ce relief est souligné par un filet d'or.

C'est un récipient à fond plat, dont l'ouverture est à moitié recouverte et qui est muni d'un long goulot étroit. Ce récipient permettait de donner plus facilement à boire au malade allongé qu'avec un gobelet ou un verre.

France Paris? fin XIXème siècle- début XXème siècle

Longueur : 20 cm  Hauteur : 8 cm  Largeur 6 cm

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Grande chevrette de pharmacie datée 1701. Le vase repose sur un piédouche, présente une panse ronde dont la large ouverture était souvent fermée par du parchemin ou de la toile ou encore par un couvercle. Le bec verseur, orné de godrons bleus est comparable à la corne d'une chèvre d'où son nom L'anse étroite est rattachée au corps principal par des ornements pouvant rappeler des serpents. Un pseudo blason se trouve sous l'inscription :

A. DI. BORAGINE

Ceci correspond à l'Eau distillée de Bourrache. La Bourrache a des propriétés pectorales sudorifiques.Son eau distillée est à peu près inerte quoiqu’elle serve quelquefois de véhicule à des potions calmantes. 

La Bourrache ( Borrago Officinalis) est une plante annuelle herbacée, cylindrique, couverte de poils rudes ; les feuilles radicales, pétiolées, les radicules sessiles ; les fleurs sont bleues disposées en panicule lâche ; pédoncule rameux et réfléchi. On trouve la bourrache dans les lieux cultivés ; elle fleurit en mai et juin. La bourrache a une odeur faible et une saveur herbacée et mucilagineuse.La bourrache est très employée comme un léger sudorifique et comme diurétique. On emploie les feuilles et quelquefois les fleurs. On utilise :Les feuilles de bourrache : Comme elles sont très succulentes, il faut les dessécher rapidement à l’étuve. On les emploie en tisane de 2 à 10 grammes par litre d’eau. Le suc de Bourrache. Ce suc est visqueux. Il faut ajouter à la plante pilée, un peu d’eeau et si le suc est trop visqueux pour filtrer, on le chauffe au préalable au bain-marie. Dose : 50 à 100 grammes.Eau distillée de Bourrache Préparée avec un poids d’eau égal à celui de la plante. Elle est Inerte. L' Extrait de bourrache. Il est préparé par lixiviation Dose : 2 à 5 grammes  Manuel de matière Médicale de Thérapeutique et de Pharmacie par M. Bouchardat. 1864

La chevrette est le pot de pharmacie par excellence, car seuls les apothicaires avaient le droit de s'en servir et de l'exposer. Son usage était réservé  à la conservation des eaux distillées, des sirops, des mellites et des huiles.

Hauteur : 30 cm Largeur avec bec et anse : 27 cm Egrenure sur le piédouche.

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Flacon bouteille en verre ambré soufflé 

Hauteur : 23 cm avec le bouchon Corps principal cylindrique de 15 cm de haut.

Diamètre à la base : 10 cm

Le corps principal se termine vers le goulot en une collerette décagonale. Le sommet du bouchon est quant à lui taillé en diamant hexagonal. Fermeture à l'émeri. Un chiffre est gravé sur le bouchon : 23 et un autre sur la partie supérieure de la bouteille : 23.

Etiquette émaillée de forme parallelipedique encadré par deux liserés noirs dont l'extérieur est plus large. Etiquette émaillée Lettres noires :

AQ. AURANT. FLOR.

C'est l'abréviation du latin : Aqua Aurantii Florum soit en français Eau de Fleurs d'Oranger

Fleurs d’oranger : On emploie celles de l’oranger doux et celle de l’oranger amer. Ces dernières sont préférées, parce qu’elles ont une odeur plus suave. Les fleurs d’oranger contiennent une huile essentielle appelée néroli, une matière amère jaune, de la gomme, de l’albumine, de l’acétate de chaux, de l’acide acétique libre, et du soufre ; l’eau et l’alcool dissolvent les principes actifs de ces fleurs. On dessèche à l’étuve les pétales d’oranger, et on les serre dans des flacons bien bouchés. On emploie ces pétales en infusion à la dose d’un gros pour un litre d’eau. Cette boisson est à la fois tonique et antispasmodique ; elle peut être utile pour combattre les débilités d’estomac et les affections nerveuses. C’est une boisson très agréable. Mais c’est particulièrement l’eau distillée de fleurs d’oranger qui est employée tous les jours comme antispasmodique, pour combattre une foule d’affections nerveuses ; ce qui est certain, c’est que cette eau est un aromate très agréable et qui entre dans ce but dans beaucoup de potions ? Voici comme on la prépare : prenez fleurs d’oranger fraichement cueillies 1à livres, eau commune q.s. Placez les fleurs, sans les tasser, sur un diaphragme percé, disposé dans la partie supérieure d’une cucurbite dans laquelle vous aurez versé préalablement la quantité d’eau nécessaire ; montez l’appareil distillatoire ; distillez à la vapeur, et recevez le liquide condensé dans un récipient florentin, à l’effet d’isoler l’huile essentielle ; continuez la distillation jusqu’à ce que vous ayez obtenu en eau distillée 20 livres. On le connaît sous le nom d’eau distillée de Naphe.Cette eau, préparée d’après le Codex, prend le nom d’eau de fleurs d’oranger double. Sio on retirait une livre d’eau pour une livre de fleurs, on aurait l’eau de fleurs d’oranger quadruple. L’acide acétique que contient l’eau de fleurs d’oranger passe à la distillation, surtout à la fin de l’opération. M. Boullay, pour éviter la présence de cet acide, qui est très dangereux lorsqu’on doit transporter l’eau de fleurs d’oranger dans des estagnons de cuivre, avait proposé de mélanger aux fleurs deux gros de magnésie par livre.Le pharmacien devra autant que possible préparer chez lui son eau de fleurs d’oranger ; lorsqu’il ne peut se procurer ces fleurs, il peut les faire venir de loin, en les faisnt mélanger, après les avoir réduites en pâte, avec le quart de leur poids de sel marin. Avec une partie d’eau distillée de fleur d’oranger et 2 parties de sucre très blanc on obtient le sirop de fleur d’oranger. Eléments de Matère Médicale et de Pharmacie. A. Bouchardat 1839

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Réplique en chêne sculpté d'un apothicaire représenté sur une des stalles de la Cathédrale d'Amiens.

Cette réplique a été diffusée par les laboratoires Warin au début du XXème siècle.(Voir article en "source")

Dimensions Hauteur : 32 cm. Base carrée de 14 cm de coté.

N° 0 LW

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Les irrigateurs sont des instruments à injection à jet continu dans lesquels le liquide est mû par un ressort. Le liquide est ensuite conduit dans un tube de caoutchouc muni de canules appropriées.

Ces deux irrigateurs ont un corps principal en étain bronzé surmonté d'une manivelle permettant de libérer un piston facilitant la poussée de liquide. 

Ils ont été conçus afin de remplacer les fameuses "seringues à clystères soi-même"

Le Manuel du Docteur Dehaut (Paris 1910) émet cette appréciation :

"Cet instrument inventé par le Docteur Eguisier (en 1843) pour remplacer les seringues à clystères et les clysopompes est de beaucoup préférable à tous ces ustensiles pour les lavements et les injections et nous voudrions le voir dans toutes les familles nombreuses"

Hauteur totale, manivelle comprise : 23 cm Diamètre base et couvercle : 8,5 cm Diamètre du corps : 7 cm.

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Représentation en bois sculpté et polychrome des thaumaturges, Côme et Damien, patrons des médecins et des pharmaciens. Ces saints sont fêtés par l'Eglise catholique le 26 septembre. Leur histoire a été largement diffusée à partir du XIIIème siècle par la "Légende dorée" de Jacques de Voragine.

Ces représentations ont été diffusées au début du XXème siècle par les établissement L. Warin. qui ont apposé leur signature sous chaque statuette. Ceux-ci portent le numéro 477

Hauteur : 38 cm

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